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Karl May est de retour en France !


« Steliana Pujolras »

Enfin du nouveau dans le monde de Karl May !
Voilà maintenant de longues années qu’aucun roman de Karl May n’avait été traduit en français. C’est maintenant chose faite avec la nouvelle traduction réalisée par Mme Steliana Pujolras. Son nouveau roman « L’héritage de l'Inca » est dès à présent disponible à la vente. Bonne lecture !




Karl Friedrich May (1842 - 1912) est l’un des écrivains allemands les plus vendus au monde, notamment pour ses romans d’aventures au Far West et en Orient. C’est l’auteur le plus lu et le plus vendu en Allemagne, loin devant Goethe. Ses œuvres ont été traduites dans plus de 40 langues. Son succès européen est comparable à celui de Jules Verne. S’inspirant d’une ample documentation littéraire, géographique et de ses expériences personnelles il devient célèbre en créant des personnages de fiction immortels tels Kara ben Nemsi et Hadschi Halef Omar, mais surtout Winnetou et Old Shatterhand.

Il a porté l’imagination de millions de lecteurs aux quatre coins de la terre, des Cordillères jusqu’au Proche-Orient. Le présent ouvrage est resté jusqu’à ce jour une des rares œuvres incomplètes, car seulement les premiers chapitres de ce roman ont été traduits et imprimés en 1937, sous le titre « Le trésor de l’Inca » et la suite de cet admirable récit d’aventures demeurait encore inconnu au public français. La parution de cet ouvrage aux éditions Post-Scriptum a été considérée comme un acte de restitution nécessaire. « L’héritage de l'Inca » se révèle être une saga rebondissante et divertissante, ayant une finesse éducative et morale qui captivera incontestablement les lecteurs de tous âges.



L'HÉRITAGE DE L'INCA (Français) Broché – 21 mai 2020 de KARL MAY (Auteur), STELIANA PUJOLRAS.

L’héritage des Incas

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AVANT-PROPOS

Karl Friedrich May, né à Hohenstein-Ernstthal le 25 février 1842 et décédé à Radebeul le 30 mars 1912, est l'un des écrivains marquants de la littérature allemande et certainement l’auteur le plus lu de son pays. Depuis plus d’un siècle, ses nombreux romans d’aventures ont porté l’imagination de millions de lecteurs aux quatre coins de la Terre, des Cordillères jusqu’au Proche-Orient. Les récits les plus célèbres sont restés, jusqu’à ce jour, ceux qui se déroulent dans les prairies nord-américaines et qui ont comme héros l’intrépide Apache Winnetou et son ami blanc Old Shatterhand, mais l’auteur est aussi le créateur d’autres personnages mémorables.

Karl May est venu au monde dans une famille pauvre et nombreuse. Ayant souffert de cécité dans ses premières années, il s’est accroché avec courage à la vie et a poursuivi obstinément son rêve de devenir écrivain. Ses études et sa formation d’enseignant lui ont permis d’exercer sa plume - en tant qu’auteur quasiment inconnu - sous de nombreux pseudonymes jusqu’en 1875, quand il a rencontré enfin le succès désiré.

Sa popularité s'est renforcée à l’époque grâce à la France, le premier pays qui a pris l’initiative d'éditer ses textes à partir de 1881. Juliette Charoy (1840-1898), femme de lettres et peintre de talent, a signé bon nombre de ces traductions et adaptations dans le journal « Le Monde », sous le nom de J. de Rochay. Fervente admiratrice de l’auteur, elle avait entretenu une longue correspondance avec celui-ci et avait obtenu de sa part la permission de raccourcir certains de ses écrits avant leur publication.

Le présent ouvrage, malgré le fait qu’il fut présenté par Karl May en 1891 sous la forme d’un feuilleton littéraire et en tant que roman à part entière en 1895, est resté jusqu’à ce jour une des rares œuvres incomplètes et quasi inconnues du public français. En 1937, les premiers chapitres de ce roman ont été imprimés sous le titre « Le Trésor de l’Inca ». Malheureusement, la deuxième partie n’a jamais vu la lumière, ce qui fait que cet admirable récit d’aventures demeure encore inconnu aux lecteurs francophones.

La publication, aujourd’hui, de cet ouvrage aux éditions Post-Scriptum est autant un acte de restitution qu’une mise à jour, car dans la première version la plupart des héros allemands ont reçu des noms français, des paragraphes entiers ont été occultés et toute référence à la patrie de l’auteur a été rigoureusement effacée. Mœurs d’une époque révolue ou raisons d’une guerre imminente ?

L’action du roman commence en décembre 1868, dans un pays secoué par des luttes éprouvantes à ses frontières, mais aussi par des convulsions et des transformations sociales sans précédent. Le président de l’époque, Domingo Faustino Sarmiento, eut une grande influence sur l’Argentine du XIXe siècle à travers ses écrits et actes politiques majeurs. Âpre défenseur de l’instruction publique et de la modernisation, il a déployé toute son énergie pour promouvoir les valeurs de l’Europe des Lumières, instaurer les libertés fondamentales et assurer le progrès pour tous. Mais la bataille contre le Paraguay, l’abandon du détroit de Magellan en faveur du Chili et le risque de guerre civile engendrée par l’arrivée massive d’immigrants européens se sont répercutés défavorablement sur sa popularité. Son prédécesseur et ancien ami, le général Bartolomé Mitre, militaire et historien, est aussi évoqué par l’un des personnages principaux du roman, le fameux Padre Jaguar.

La manière subtile de Karl May de tresser, dans le même récit, fantaisie et réalité est saisissante, car le seul, unique périple que l’auteur allemand a entrepris sur le continent américain est celui de 1908 à Buffalo, dans l’État de New York ! Son œuvre a été cohéremment créée en s’appuyant sur l’imagination, des informations et des recueils circulant à l’époque, tels les guides de voyage ou les études d’anthropologie.

Comme anecdote, il convient de mentionner ici qu’en 1869 le président Sarmiento avait offert au scientifique allemand Hermann Burmeister le poste de directeur du Musée de Buenos Aires ; de plus, ce même haut dignitaire avait compilé lui-même, en 1885, les travaux de paléontologie argentine du naturaliste Francisco Javier Muniz, pour lequel il avait une grande admiration. Cela permet de mieux comprendre pourquoi ce roman s’est construit autour des péripéties inoubliables et hilaires d’un original savant, paléontologue et naturaliste, le professeur Morgenstern, qui a débarqué à Buenos Aires à la fin de l’année 1868 et qui est arrivé dans le Nouveau Monde avec l’espoir de faire de grandioses découvertes.

Mais même si l'auteur s’est inspiré de certains écrits ou articles de journaux argentins de son époque, la ligne rouge qui sépare les idées de Domingo Sarmiento de celles de Karl May est le principe d’humanisme. Le président argentin était porté par la volonté de changer son pays en profondeur ; cela s’est fait souvent par cruauté et répugnance envers les plus démunis qui vivaient sur ces territoires, les gauchos et les Indiens qu’il pensait incapables de progrès, car, disait-il, « ils possèdent depuis qu'ils sont tout petits la haine instinctive contre l’homme civilisé ». Chez Karl May on retrouve, au contraire, une grande admiration pour les peuples « sauvages », auxquels il dédie des récits remplis de romantisme et lyrisme.

Le dernier des Incas décrit dans ce livre est un personnage sobre et courageux, extrêmement habile et intelligent. Il est le symbole d’une culture en déclin, qu’il s’évertue à défendre jusqu’au moment où il se rend compte que la réalité surpasse amplement son rêve. Les autres héros du roman sont des personnages hauts en couleur, participant à des aventures rocambolesques qui se déroulent à travers la pampa, le désert et les hauteurs indomptés de l’Argentine. Le serviteur du professeur, Fritze Kiesewetter, est un contrepoids nécessaire, car, par ses actions et son langage désopilant, il arrive toujours à faire redescendre sur terre un savant complètement absorbé par son travail et les mots latins desquels il fleurit ses phrases. En dépit des innombrables retournements de situations, quelles soient tragiques ou hilaires, ce qui nous emporte par-dessus tout dans le monde austère de ces hommes qui voyagent à cheval c’est leur solidarité et la passion qu’ils mettent dans leurs propres combats.

Malgré son grand succès, en tant qu'écrivain, Karl May n’a pas oublié sa vocation première de pédagogue et d’éveilleur de consciences fragiles ou innocentes et, pour cela, il a conçu son livre comme une oeuvre littéraire visant à cultiver et inspirer la jeunesse exubérante de son époque.

Fort chargé de tous ces arguments, « L’Héritage de l’Inca » se révèle être un roman d’aventures divertissant, qui captivera incontestablement les lecteurs de tous âges.


Steliana Pujolras

Fleche


Á la fin du roman « Le trésor des Incas », paru en 1937 aux éditions Ernest Flammarion, était annoncée une suite à cet admirable récit d’aventures sous le titre « L’héritage des Incas », mais celle-ci n’avait jamais été traduite…

Grâce à Mme Steliana Pujolras cette suite est enfin disponible. Il ne s’agit pas simplement que de la traduction de cette suite, mais pour des raisons de cohérence et de fluidité du texte, d’une traduction de tout l’ensemble du roman de Karl May. Elle a choisi de reprendre le titre « L’Héritage de l’Inca » qui semblait le mieux convenir aux deux parties du roman sans prêter à la confusion avec le texte des éditions Flammarion.

Elle a aussi fait le choix de redonner leurs noms d’origine aux personnages. Entre autres, le Padre Jaguar redevient Karl Hammer, et Cazenave porte à nouveau le nom de Morgenstern. En effet dans la première version la plupart des héros allemands ont reçu des noms français, des paragraphes entiers ont été occultés et toute référence à l’Allemagne a été rigoureusement effacée.

En ce qui concerne « le père Jaguar », elle a considéré que la variante « Padre Jaguar » s’harmonise davantage avec la pléthore de phrases et mots espagnols présents dans le roman et que cela donne plus de poids et de d’authenticité au personnage. Il est à noter qu’il s’agit d’une traduction intégrale du texte ce qui n’était pas le cas de l’édition Flammarion.


Le Trésor des Incas
Editions Ernest Flammarion (1937)


« Le trésor des incas » de 1937 est une traduction raccourcie du début du roman : « Das Vermächtnis des Inka ». Mais la fin n'a jamais été traduite.

Le trésor des incas - 1937Résumé de la première partie (édition de 1937) : Á Buenos Aires, se prépare une corrida suivie de la mise à mort d’un bison et d’un jaguar. Plusieurs toréadors, dont un certain Perillo, l’espada (l’épée) la plus célèbre du pays, doivent affronter ces animaux sauvages. Mais la rencontre se passe mal. Perillo donne une si piètre prestation qu’il faut qu’un spectateur intervienne pour venir à bout du jaguar. Ce héros s’appelle Duval, c’est un géant d’origine française, à la fois aventurier, chercheur d’or et trappeur, surnommé « le père Jaguar ». Un banquier lui donne pour mission d’accompagner son fils dans la traversée du dangereux Gran Chaco. Un autre français nommé Cazenave, archéologue à la recherche d’ossements d’animaux préhistoriques comme le glyptodon, ayant monté une petite expédition avec Olive Bessard, autre français précédemment garçon de café et Don Parmesan, plus charcutier que chirurgien se retrouvent dans la même région. L’intervention de tribus indiennes met en péril l’expédition de Cazenave…

Un roman d’aventures pour adolescents comme plus personne n’en écrit aujourd’hui. Il faut dire que Karl May, écrivain allemand mort en 1912 et père de «Winnetou», fut un auteur prolifique qui savait inventer des histoires pleines d’imprévu, mais également bourrées de données géographiques, ethnographiques, voire anthropologiques. Cela donne un côté éducatif et didactique à ce livre qui semble un peu désuet à une époque si envahie d’images et de films que le lecteur n’a plus besoin de description et de longues explications pour s’imaginer le cadre, le contexte et le décor d’une histoire qui se passe en Amérique du Sud vers le milieu du XIXe siècle, c’est-à-dire à une époque aussi troublée que passionnante : révoltes indiennes, coups d’État à répétition et exploration de grands espaces quasiment vierges. Relire aujourd’hui ce genre de texte permet de se replonger dans la psychologie et l’imaginaire d’une époque déjà lointaine et de mesurer le chemin parcouru.
[source : Critiques Libres].


Page réalisée avec l'aimable autorisation de Mme Steliana Pujolras
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Dernière mise à jour : 26/07/2020